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Fable : Un trait en beauté

 Un trait en beauté  Un cochon pressé d’aller dans une mare Vit un mouton tout blanc brouter avec art. Il décida de s’en approcher, peu fin Et bien tristement malin, lui dit ravi : Comment vas-tu, dis, mon très cher ami Profite donc parmi ces hommes qui festoient Que tu sois beau et chic en rubans de soie Du henné bien rouge et de forts jolis nœuds ! Me voici donc ici présent avec mes vœux, Que ta fête soit bonne, cher ami, et mieux Avant d’être steaks et brochettes dans les assiettes De ces messieurs heureux, chantant à tue-tête ! Le mouton regarda son compère déçu, A ces bêtises ne pouvant se garder tu.  Au sarcasme, tenant à tirer un trait Et sans être agacé, répondit l’air glacé : Te délectes-tu donc de mon avenir Quand le tien n’est pas meilleur plutôt pire A la merci de l’homme, que fait-il de toi, Quant à l’abattoir, tu passes au tranchoir Sans honneur, on t’envoie te faire voir ? Soumis aux lois naturelles de l’existence, Que veux-tu m’apprendre, la loi du plus fort Alors que m

La bonne humeur

À tout petits pas, sautillant, ils sont passés  Par-delà les grandes flaques d’eau, sifflotant Ils ont bravé la rue et le ciel pleurant Le jour respire son air doux et printanier. Un petit air de jeunesse qu’ils ont inventé  Resurgit d’un si long hier pour maintenant. Évidemment, les ans passent en coup de vent Pour une meilleure vie quand on est âgé ! Quelle est cette bonne humeur qui a pris ma rue ? Main dans la main, ils passent sifflotant Ont chassé les brumes, ils sont étincelants. Deux étoiles de la vie ont éclairé ma vue Des vieux passants qui ont peint ce beau temps ! Va-t’en solitude, que perdure ce présent. Fialyne Hafida Olivès   Écrit le 04/06/2022 à 13h18 https://www.atramenta.net/lire/la-bonne-humeur/89647

Si j'avais su la mer

  Si tu es ma force, aide-moi à m’éloigner des illusions ou si tu es mon médecin, aide-moi à soigner mon âme. Si j’avais su que la vie était si éphémère, je ne me serais pas engagée. Si j’avais su que la mer était si profonde, je n’aurais pas navigué, si j’avais vu ma fin, je n’aurais pas plongé. Je déprimais. Alors apprends-moi à ne plus sombrer, apprends-moi à ne plus faire fi du malheur. Enseigne-moi comment les larmes meurent dans les yeux pour couler joyeuses par delà les lisières. Regarde-moi. Je suis comme un livre sans pages. Ô toi qui m’as dessinée le monde comme un poème, toi qui as semé tes rêves en moi, je n’ai plus de lumière. Si tu es un illusionniste, sauve-moi de cette magie, et si le rêve n’est que songe, alors réveille-moi avant la nuit. Si mon sort t’importe, retiens-moi et si la vie a du sens, prends ma main avant que le fond ne me lacère. Si j’avais su que vivre était si éphémère, je n’aurais jamais navigué; si j’avais vu cette fin, je n’aurais jamais plongé. Ô tem

El Meknassia ou le poète trahi

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C’est un texte et une adaptation de la poésie maghrébine, écrit par Kaddour El Allami(1742-1840) Mais où vont donc les valeurs, Où meurent-elles ? Quand le ciel unit les êtres d’amitié, Dans l’absence, l’un devient l’autre, L’élève si haut et si bien, Ne permettant son rejet des groupes ; Preuve d’amitié étant telle, Qu’elle ne laisse place aux doutes Se soulevant contre qui ose le rabaisser ! Mon cœur ne se chagrinerait pas Si on ne se jubilait pas de ma défaite ! Aurais-je le courage de m’en aller Ô mon Dieu, sans me sentir tristement peiné ? Exilé de mon pays, pourrais-je encore Le fouler avec les hommes ? C’est à Haouz Bouteiba que j’ai connu la richesse, Là où les êtres à l’âme pure avaient de la noblesse Là où en confiance, j’ai tout donné, Mais à ce désistement, j’ai des regrets Et mon cœur en est si affligé. Me voici loin de mes proches, De mes amis, des miens, Des êtres les plus chers, sans rien Le cœur meurtri, démuni Sans biens et sans amis. Serait-il serein celui qui a fait

Entre le rêve et la réalité

 Dure réalité de l'humain Protection jusqu'à l'extrémité  Vissée par le mot Non Et qui dit non, c'est bon Point d'ennuis, vive la vie Vivre dans la peur Puis parcoeur  Répéter Non Et va plonger dans le rêve  Espace inconnu  Au-dessus de la terre Là où ne va le pied  Que seul y Vogue l'esprit Réveillée ou endormie S'abriter  sous les branches virtuelles Là où tout est calme et paisible. Internet, espace pour tous Planète verte, planète germinale Où poussent vos pensées sans l'ornière  Et là où la main cueille ses fruits librement  Libre pensée, libre récolte  Mais enfin à qui la faute Que la fuite de la réalité  Vers un espace sans réprimandes. Hafida Olivès 

Bienvenue sur Mes poèmes

 Un problème est survenu et je n'arrive pas à accéder à mon ancien blog. Alors je viens continuer ici. Si vous aimez me lire, bienvenu e à vous sur mes pages. A bientôt sur mes textes comme dirait un auteur  Fialyne Hafida Olivès 

Mon blog Mes poèmes redirigé ici

N'ayant pas pu accéder à mon blog, je le transfère sur celui-ci. Je suis auteure de tous les articles, les poèmes qui suivent :  https://mesfialynesques.blogspot.com/?m=1 Merci de vos lectures Fialyne Hafida Olivès