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Affichage des articles du juin, 2022

La bonne humeur

À tout petits pas, sautillant, ils sont passés  Par-delà les grandes flaques d’eau, sifflotant Ils ont bravé la rue et le ciel pleurant Le jour respire son air doux et printanier. Un petit air de jeunesse qu’ils ont inventé  Resurgit d’un si long hier pour maintenant. Évidemment, les ans passent en coup de vent Pour une meilleure vie quand on est âgé ! Quelle est cette bonne humeur qui a pris ma rue ? Main dans la main, ils passent sifflotant Ont chassé les brumes, ils sont étincelants. Deux étoiles de la vie ont éclairé ma vue Des vieux passants qui ont peint ce beau temps ! Va-t’en solitude, que perdure ce présent. Fialyne Hafida Olivès   Écrit le 04/06/2022 à 13h18 https://www.atramenta.net/lire/la-bonne-humeur/89647

Si j'avais su la mer

  Si tu es ma force, aide-moi à m’éloigner des illusions ou si tu es mon médecin, aide-moi à soigner mon âme. Si j’avais su que la vie était si éphémère, je ne me serais pas engagée. Si j’avais su que la mer était si profonde, je n’aurais pas navigué, si j’avais vu ma fin, je n’aurais pas plongé. Je déprimais. Alors apprends-moi à ne plus sombrer, apprends-moi à ne plus faire fi du malheur. Enseigne-moi comment les larmes meurent dans les yeux pour couler joyeuses par delà les lisières. Regarde-moi. Je suis comme un livre sans pages. Ô toi qui m’as dessinée le monde comme un poème, toi qui as semé tes rêves en moi, je n’ai plus de lumière. Si tu es un illusionniste, sauve-moi de cette magie, et si le rêve n’est que songe, alors réveille-moi avant la nuit. Si mon sort t’importe, retiens-moi et si la vie a du sens, prends ma main avant que le fond ne me lacère. Si j’avais su que vivre était si éphémère, je n’aurais jamais navigué; si j’avais vu cette fin, je n’aurais jamais plongé. Ô tem